De notre côté lors de ce séjour, mon père et moi avons réussi à déjouer les quatre espèces. Pour dire vrai, normalement le doré, la mouchetée et le brochet ne sont pas très difficiles à ajouter à notre tableau de pêche chez Wapus. Là où ça se complique un peu c’est souvent pour la grise. Non pas que Wapus n’offre pas une bonne qualité de pêche à cette espèce. Bien au contraire, plusieurs lacs contiennent de l’omble gris et le lac McLennan est réputé pour les grosses grises qu’on peut y capturer. Le problème avec la grise c’est qu’aussitôt que l’eau commence à se réchauffer, elle descend en profondeur et il faut alors la taquiner là où elle se trouve et faire preuve de patience car elle est souvent fine gueule et a la fâcheuse habitude de suivre les leurres sans les attaquer.

Avant de faire un court résumé de notre séjour de pêche du 19 au 23 juin dernier, je dois parler de la température élevée que nous avons dû endurer durant toute notre semaine de pêche. Il ne faut pas avoir peur des mots : c’était la canicule. D’ailleurs d’innombrables feux de forêt faisaient toujours rages dans le nord du Québec et les chemins d’accès pour accéder à la pourvoirie venaient juste d’être ouverts.

Et qui dit canicule, dit généralement pêche plus difficile… Effectivement Dame nature ne nous a pas facilité la tâche pour le doré. Comme la pêche de jour était pratiquement impossible en raison du soleil de plomb, nous avons dû nous lever très tôt pour arriver sur le lac  au lever du jour. De cette manière nous avons facilement complété nos limites et même nous payer un excellent snack de dorés frais capturés.